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La lutte biologique (ravageurs)

by DansTutoriel 4 août 2020
  • qu’est ce que la lutte biologique?

Lorsque vous cultivez notamment des plantes comestibles, il y a de fortes chances pour que certains nuisibles viennent perturber voir annihilé toutes vos espérances de récolte.

Les plus connus sont le puceron et la limace. Le premier prélève la sève des plantes au niveau des bourgeons et des feuilles de la plante et peut la faire dépérir irrémédiablement tout en pouvant lui transmettre des maladies. Le deuxième mange les feuilles et les bourgeons des plantes jusqu’à parfois les faire disparaître complètement. Bien sûr il existe bien d’autres nuisibles (comme la piéride du chou, le trips, l’acarien, mais aussi certains champignons dont le mildiou et l’oïdium) mais nous éviterons ici de vous en faire une liste exhaustive afin de ne pas vous décourager.

Sachez seulement ceci : il existe pour la plupart de ces ravageurs des solutions biologiques et donc respectueuses de l’environnement.

Pour chaque nuisible il y un prédateur naturel!

  • Le puceron :
La fourmi est un des prédateurs naturels des pucerons

Dans le cas du puceron, citons plusieurs techniques de luttes biologiques ayant prouvé leur efficacité.

On peut par exemple pulvériser sur les pucerons une dilution de savon noir, une décoction d’ail, voire même du lait. Un autre moyen plus étonnant encore consiste à utiliser une règle inaltérable des lois naturelles : la régulation des espèces (qui fait qu’aucune d’entre-elles puisse totalement dominer les autres). Ainsi il existe dans la nature des prédateurs pour quasiment tous les organismes, et cet état des choses est indispensable pour faire cohabiter un maximum de diversité biologique dans un même écosystème.

Par exemple, la prédatrice naturelle du puceron est la coccinelle ou plutôt sa larve qui en est extrêmement vorace (vendu sur notre site). La plupart du temps, lorsque la végétation aux alentours est laissée sauvage, les pullulations de pucerons sont rapidement éliminées par la migration des larves qui sont présentes tout autour. Si vous ne disposez pas d’un tel réservoir naturel, il est tout à fait possible de se procurer des larves de coccinelles sur notre site et de les disséminer soi-même sur les plantes infestées.puceron.png

  • Les limaces :
La limace est un des fléaux des jardins belges

Concernant les limaces, l’histoire se corse, certains jardiniers en font même leur bête noire tant elles répriment douloureusement leurs espoirs de récolte.

La limace adore la matière organique d’origine végétale, elle s’attaque principalement aux parties tendre et fragile (jeunes feuilles, bourgeons) jusqu’à tuer complètement la plante. Quand vous effectuez vos semis, disposez les plantules qui auront germé en un endroit où vous serez sûr qu’aucune limace ne pourra s’immiscer. De manière générale, les limaces sortent la nuit, pour aller s’alimenter, et cependant le jour elles végètent dans un coin humide (sous une pierre, une souche, un tas de feuille), tout ce qui recouvre le sol est donc potentiellement un endroit où elles peuvent se réfugier pendant le jour.

Si vous êtes victime des limaces, il se peut que sans le vouloir vous leur ayez aménagé un coin confortable dans votre jardin

Examinez donc scrupuleusement les coins humides et là où vous les trouverez , découvrez le sol, cela leur enlèvera une possibilité de gîte.

Une bonne nouvelle cependant : il existe un prédateur naturel de la limace auquel vous pouvez faire appel si vous estimez ce problème insurmontable, il s’agit d’un nématode,  petit ver rond qui existe à l’état naturel dans le sol. Les nématodes anti-limace vendue sur notre site sont limace.pngune race de vers rond qui vont spécifiquement s’attaquer aux limaces.

En épandant ces prédateurs de limace vous allez augmenter leurs concentrations dans le sol ce qui leur permettra de lutter cette fois efficacement contre vos limaces.

  • Les insecticides :

Lutter ne veut donc pas dire exterminer impitoyablement les êtres vivants pour conserver ceux que nous aurons choisis, il faut stopper l’usage de tous les pesticides issus de la chimie qui décime plus qu’ils ne régulent.

Tout a une utilité dans la nature et utiliser une bombe nucléaire pour tuer un être vivant qui nous gêne n’a pas de logique !

Mais surtout quand vous traitez une plante contre un nuisible commencer d’abord par des méthodes douces (ex : décoction de plante, huile essentielle) avant de passer au bazooka (ex : le pyrèthre, un insecticide naturel très puissant, attention même si ce composé est naturel, son usage pur nécessite certaines précautions).

Enfin, pour clore le sujet, revenons sur l’usage de méthodes douces telles que les décoctions ou les purins de certaines plantes pour soigner d’autres plantes. Les plus utilisées sont la prêle pour ses propriétés antifongiques et la tanaisie pour ses propriétés insecticides. Et surtout n’oubliez jamais l’ail, un des phytothérapeutes les plus efficaces, utilisez en décoction huileuse il vous aidera à combattre maints nuisibles.  

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